24 août 2007
Soupir
Le ciel d'encre sous le poids d'étoiles inutiles
Leurs lueurs guident les âmes éperdues
Elles ne trouvent pas la voie
Le sable a recouvert le chemin
Les anges déchus pleurent sur leur propre tombe
Sachant qu'ils erreront jusqu'à la fin des temps
Ce soir il fait froid
Les coeurs se figent
Les ombres s'effacent, tracent
Fuient cet espoir qui n'en est pas un
Adulent ce tapis de velour dont la noirceur les bénit
L'oubli, ô divine résurrection
Sauve les êtres de leur désespoir
Et offre un jour nouveau
Le silence recouvre tout
Il est l'heure...
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